Covid-19 – La suspension des liaisons aériennes et maritimes depuis et vers le Royaume du Maroc ne sera pas prolongée au-delà du lundi 13 décembre, apprend Le360 d’une source sûre. «Cette décision est basée sur l’avis du comité national scientifique et technique du Covid-19 qui s’est réuni ce mercredi 8 décembre 2021 à Rabat», précise notre source.
La reprise des vols et des trajets maritimes ne sera toutefois pas totale, dans la mesure où les restrictions ne seront pas levées pour les pays de l’Afrique australe. Le variant Omicron a été identifié pour la première fois en Afrique du Sud. Il est à rappeler que les autorités marocaines ont annoncé, le 28 novembre, la suspension pour deux semaines des liaisons aériennes et maritimes avec l’étranger pour contrer la propagation du variant Omicron du Covid-19. Cette décision est entrée en vigueur le lundi 29 novembre à 23h59.
Le gouvernement a justifié la décision de verrouiller les frontières par l’impératif de «préserver les acquis réalisés en matière de lutte contre le Covid-19».
La veille de la réunion du comité national scientifique et technique du Covid-19, un haut responsable à l’OMS avait précisé qu’il n’existe pas d’indications qu’Omicron provoque des formes plus sévères de Covid-19. «Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas avec Omicron », a en effet expliqué dans un entretien à l’AFP le docteur Michael Ryan, le responsable des urgences de l’OMS.
Néanmoins, c’est surtout la situation épidémiologique au Maroc, qualifiée par notre source de «stable et sans inquiétude», qui aurait prévalu dans la recommandation du comité scientifique. La situation pandémique et l’avis du comité scientifique seront examinés jeudi 9 décembre par le conseil du gouvernement qui se réunira sous la présidence de Aziz Akhannouch.
L’annonce de la reprise des vols et. des liaisons maritimes sera probablement accompagnée par des mesures draconiennes en matière d’accès au territoire.
S’il y a un secteur qui scrutait le ciel dans l’espoir d’une ouverture des frontières, c’est bien celui du tourisme. L’annonce du gouvernement constituera probablement une note d’espoir pour ce secteur, durement impacté par la décision du 28 novembre, même si elle ne pourra jamais compenser les annulations massives pour les fêtes de fin d’année.