Strasbourg: Un homme armé d’un couteau agresse les passants, un policier hors service l’interpelle – Le suspect aurait agressé au moins deux passants dans la rue avant d’être maîtrisé et interpellé par un policier hors service. Le fonctionnaire a été blessé. 45 jours d’ITT lui ont été attribués.
Un homme armé d’un couteau, soupçonné d’avoir agressé plusieurs personnes dans la rue à Strasbourg (Bas-Rhin), a été maîtrisé et interpellé par un policier hors service sur l’avenue de Colmar vers 17 heures ce samedi selon nos informations. Le suspect aurait d’abord agressé, avec son arme blanche, un passant qui allait récupérer sa voiture. La victime aurait réussi à s’enfermer dans son véhicule et démarrer, pour éviter d’être poignardé.
L’agresseur s’en serait ensuite pris un peu plus loin à une femme accompagnée de ses deux enfants selon une source proche de l’affaire. C’est à ce moment-là qu’un policier hors service, témoin de cette scène, est intervenu, parvenant à maîtriser l’agresseur. Ce dernier aurait tenté de donner un coup de couteau au fonctionnaire qui a été coupé à une main. Il a également été blessé à l’épaule et à un genou. 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été attribués a-t-on appris.
«Grâce à son intervention, aucune victime n’est à déplorer»
Les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) ont interpellé l’agresseur qui a été placé en garde à vue. Ce dernier va faire l’objet d’examens médicaux. Il s’exprimerait principalement en arabe mais aurait notamment lâché en français : “Vous irez tous en enfer à cause de ce que vous faites en Palestine”.
Le policier qui est intervenu le premier a été transporté à l’hôpital, tout comme la mère de famille qui est sous le choc. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire. Les motivations et le profil du suspect devront être déterminés.
Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remercié le “policier courageux qui, en dehors de son service, a interpellé un individu très menaçant. Grâce à son intervention, aucune victime n’est à déplorer”.