La Journée de la Terre nourricière est célébrée ce vendredi 22 avril dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Le temps presse pour sauver la planète !
Le «doodle» annuel de Google (Illustration quotidienne du moteur de recherche pour attirer l’attention sur l’événement du jour) présente des images satellites de Google Earth et d’autres sources montrant les impacts du changement climatique sur notre planète.
A l’occasion de la Journée de la Terre 2022, l’ONU, par la voix de son secrétaire général Antonio Guterres a lancé un vibrant plaidoyer selon lequel :
« Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé. La restauration de nos écosystèmes endommagés contribuera à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre le changement climatique et à prévenir l’extinction massive. Mais nous ne réussirons que si chacun joue un rôle.
Pour cette Journée internationale de la Terre nourricière, rappelons-nous – plus que jamais – que nous devons passer à une économie plus durable qui fonctionne à la fois pour les personnes et pour la planète. Favorisons l’harmonie avec la nature et la Terre. Rejoignez le mouvement mondial pour restaurer notre monde !
La Terre-Mère lance clairement un appel mondial à l’action. La nature souffre. Les océans se remplissent de plastique et deviennent plus acides. La chaleur extrême, les incendies de forêt et les inondations ont touché des millions de personnes. Même de nos jours, nous sommes toujours confrontés à la COVID-19, une pandémie sanitaire mondiale liée à la santé de notre écosystème.»
Le changement climatique, les modifications de la nature causées par l’homme ainsi que les crimes qui perturbent la biodiversité, tels que la déforestation, le changement d’affectation des terres, l’intensification de l’agriculture et de l’élevage ou le commerce illégal croissant d’espèces sauvages, peuvent accélérer la vitesse de destruction de la planète.»
«Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la Terre nourricière. C’est l’occasion de réfléchir à la façon dont l’humanité a traité notre planète. Aujourd’hui, la Terre fait face à une triple crise planétaire : le dérèglement climatique, la perte de biodiversité, la pollution et les déchets. Cette triple crise menace le bien-être et la survie de millions de personnes dans le monde. Les éléments constitutifs d’une vie heureuse et saine – de l’eau propre, de l’air frais, un climat stable et prévisible – sont en plein désarroi, mettant en péril les objectifs de développement durable» .
«Mais il y a encore de l’espoir,» assure-t-il.
Les promesses “creuses” entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d’éviter le pire: transformer radicalement l’économie et faire plafonner les émissions d’ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. (avec ONU)